L’attente d’un signe
Aujourd’hui encore, Je boue
Je boue de l’interieur et pourtant
Je boue de l’interieur, en ce moment comme bien souvent
Et pourtant je reste là, stoïque, à ne savoir quoi faire, quoi dire
A regarder, ne rien dire, même parfois à sourire
Mon cerveau va tellement vite, comme en fusion
Une fois de plus, je ressens cette désillusion
Rage, horreur et stupeur
Telle une succion, paralysée par la peur
Comme fagocitée, vidée de mon Energie, de mon espoir
Que je n’ose même pas, même plus y croire
Ce schéma tellement se répète,
Que parfois je m’inquiète,
Que J’ai peur
Peur d’être trop directe, trop honnête,
En dehors, hors des autres, hors de la société
Hors de l’acceptable, de l’accepté
Comment après accepter ? s’accepter ?
S’accepter quand on n’est pas intégré ?
Comment oser ?
Oser etre soi, être moi
Critiquée, évitée, dénigrée, telle est ma destinée ?
Ou Pas, Parfois, j’ose rêver de décider,
Décider de ne pas accepter,
Décider de rejeter, décider de m’assumer
De m’amuser et d’être heureuse
Et ce sans être peureuse
Malgré tout aimée, par peu mais tout de même
Ma peur profonde de ne pas être intégrée ne fait-elle pas elle-même, se concrétiser, se déployer ? et peupler mon rejet ?
M’accepter moi-même est mon azalée
Qui telle une étoile s’élève pour briller
S’est donné de fleurir comme priorité
Rester forte et en toute circonstances, fière
Tout gérer de part mes manières
Lever la tête, me respecter et m’ancrer
Tel est mon souhait
Je viens poser à vos pieds pour me délivrer
A vous en qui je crois et qui me lisent
De ma peur, de ce vide qui toujours me paralyse
Ne se gère pas, ne se comble pas,
Avoir ne serait-ce qu’un signe, dans mon histoire
Sans demander la gloire, juste un espoir
Que ma force est la et se deploiera
Pour fleurir et laisser éclater
Mes pétales à travers ma beauté